Rencontre avec Blakeys : Un DJ/producteur innovant en ascension
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Au cours d’une récente interview, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec Blakeys, un DJ et producteur qui s’est forgé un nom au sein de la scène musicale électronique, grâce à sa passion pour la musique et son style techno particulièrement distinctif.
Des débuts inspirés
Blakeys est tombé amoureux de la techno dès son plus jeune âge, grâce à son grand frère qui avait l’habitude de l’écouter dans sa voiture en le ramenant de l’école ou pendant leurs balades. Cette passion s’est intensifiée grâce aux soirées où il se rendait chaque week-end. Un jour, sa collocation avec Anthony Prost l’a amené à essayer un contrôleur, et sa carrière de DJ a commencé. Blakeys considère la production comme fondamentale pour réussir dans le monde de la musique électronique. Quoi de mieux que de mixer ses propres sons ou de voir un artiste connu utiliser sa piste ?
Blakeys, avec ses trois années d’expérience derrière la console, a su tirer le meilleur de ses modestes débuts dans un petit bar du Vieux Nice, appelé “l’Antre”. La musique techno a toujours résonné en lui, une passion héritée de son grand frère. Cette flamme qui l’animait s’est amplifiée au fil des soirées passées à explorer les rythmes et les mélodies électroniques, jusqu’à ce qu’il se lance lui-même dans la production musicale.
Un style distinctif
Blakeys se démarque par son style d’acid rave, un genre électro caractérisé par des beats répétitifs et des notes de basse fortement distordues, inspirées du mouvement rave des années 90. Son artiste préféré, Teokad, a grandement influencé son travail et il recommande notamment la piste “Blast” de ce dernier pour ceux qui cherchent à comprendre ses inspirations.
Un processus de création unique
Lorsqu’il s’agit de produire de la musique, Blakeys commence toujours par créer le “kick”, utilisant des plugins ou des échantillons modifiés. Ensuite, il enchaîne sur les éléments qui serviront à élaborer une mélodie et l’acid. Il utilise principalement Ableton Live Suite 11 et divers VST pour produire ses sons, cherchant toujours à infuser ses pistes avec une ligne d’acid brutale et dynamique, qui est devenue sa signature sonore. Il recommande des outils comme Sérum, KICK 2, TB Roland 303, Decapitator, et Fabfilter pour ceux qui souhaitent se lancer dans la production de musique techno.

L’évolution d’une carrière
Blakeys a déjà collaboré avec PICCOLØ et ZEP, deux artistes qui montent en puissance dans le monde musical. Ces collaborations seront incluses dans son premier EP, qui sortira fin août. Selon lui, une collaboration réussie dépend du style musical et du feeling entre les artistes.
Bien qu’il ait été confronté à des défis, comme celui de créer trois pistes cet été (il en a déjà fait deux), il a également connu des moments marquants. Pour lui, chaque fois qu’il joue sur une grande scène, c’est déjà une réussite. Il trouve incroyable de recevoir le soutien du public, de ses amis et d’être reconnu dans la rue.
Un regard sur l’avenir
Blakeys a une vision réaliste de l’industrie de la musique électronique, constatant la constante évolution des genres et le mélange des styles dans les productions actuelles. Pour les DJ et producteurs émergents, il conseille de ne pas hésiter à parler aux artistes établis, demander des conseils, et interagir avec les différents collectifs musicaux.
Pour ceux qui aspirent à percer dans l’industrie, il recommande de produire et d’envoyer leurs pistes à des artistes connus pour recueillir des avis, et de mettre à profit les réseaux sociaux pour promouvoir leur travail. Il insiste sur l’importance d’apprendre le design sonore, notamment avec des outils comme Sérum, pour pouvoir créer ses propres sons.

Prochains pas
Blakeys a de grands projets pour l’avenir. Il aspire à jouer dans d’autres pays, à sortir son premier EP, et à se faire connaître grâce aux histoires partagées par d’autres artistes sur les réseaux sociaux. Il annonce également sa participation à l’Insane Festival, ce qui promet d’être l’une de ses plus grandes performances à ce jour.
Conclusion
Pour conclure, Blakeys rappelle que la musique nécessite beaucoup de concentration, de rigueur, de volonté et surtout de mental. Il encourage tous ceux qui rêvent de se lancer à ne jamais lâcher prise. Enfin, Blakeys exprime sa gratitude envers tous ceux qui le soutiennent, de ses amis à sa copine, en passant par toutes les personnes qu’il rencontre lors de soirées.
Pour découvrir sa musique, tu peux le suivre sur Instagram (@Blakeys_music), Soundcloud (Blakeys) et bientôt sur Spotify et YouTube.
On te souhaite une bonne écoute et on espère que tu seras aussi captivé que nous l’avons été par l’univers musical de Blakeys.

Eric, le capitaine du navire TechnoMag, est développeur web, consultant SEO, rédacteur de metier, et surtout fanatique de musique ! Depuis l’enfance, il est attiré par les basses et les kicks, passant des heures à écouter et jouer sur machines pour le plaisir, avec son frère et ses amis, depuis plus de dix ans. Globe-trotteur, il a exploré des free parties sauvages et illégales jusqu’aux plus grands festivals internationaux. Dans son passé, il a aussi été VJ et impliqué dans l’organisation de soirées pas toujours vraiment autorisées. Aujourd’hui, il aime capturer l’énergie des événements pour la retranscrire aux autres, que ce soit derrière l’appareil photo, la caméra, ou en rédigeant un article. Avec quelques missions bénévoles à son actif et une association toute neuve, il rêve d’un lieu autonome où chacun pourrait balancer son set sans craindre de perdre son matos.