Joanna Coelho : Découvrez son Parcours, Interview et la Sortie de son EP “Back to the Rave”
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Née à Curitiba, dans le sud du Brésil, Joanna Coelho a rapidement développé une passion pour la musique électronique. À seulement 17 ans, elle obtient son diplôme de l’International Academy of Electronic Music (AIMEC) à Curitiba, marquant ainsi le début de son parcours dans cet univers musical. En 2012, elle s’installe aux Pays-Bas où elle complète une formation en production musicale électronique à la SAE de Rotterdam. Depuis, Joanna n’a cessé de faire évoluer sa carrière, à la fois comme DJ et productrice. Ses morceaux ont reçu le soutien d’artistes renommés tels qu’Amelie Lens, Shlomo, 999999999, DAX J, et bien d’autres. Elle s’est produite dans de nombreux pays comme le Portugal, la France, l’Allemagne ou encore l’Argentine, apportant à chaque fois des performances énergiques et des mixes dynamiques. En octobre, elle sortira son nouvel EP intitulé “Make Your Move” sur T Minus Records, suivi de “Back to the Rave” en collaboration avec Schroomp, axé sur des sonorités techno dures et industrielles. Joanna continue de faire évoluer sa musique tout en apportant une énergie unique à la scène techno internationale.
L’Interview de Joanna Coelho
TechnoMag : Peux-tu nous parler un peu de toi, de ta carrière et des moments forts de celle-ci, ainsi que de l’origine de ton nom de scène ?
Joanna Coelho : Après 20 ans à jouer et 10 ans à produire, la musique électronique est devenue une partie de qui je suis. Mon nom de scène est tout simplement mon vrai nom. J’aurais aimé avoir un nom cool rempli de chiffres et de lettres, mais cela ne s’est pas fait ainsi. J’aime cette touche personnelle, cela crée un lien particulier avec les fans, ou comme je les appelle, mes “frans”, car après avoir vu certains visages familiers tant de fois à différentes fêtes, ils deviennent un peu comme des amis.
TechnoMag : Comment es-tu tombée amoureuse de la musique électronique et qu’est-ce qui t’a inspirée à devenir DJ et productrice ?
Joanna Coelho : Mon amour pour la musique électronique est né à l’adolescence, grâce à un groupe d’amis. À 16 ans, j’ai commencé un cours de DJ. À l’époque, nous utilisions encore des vinyles. Faire partie de collectifs dans ma ville natale m’a permis de m’immerger dans la rave culture, d’étudier et de voyager. C’est vraiment en déménageant en Europe, dix ans plus tard, que j’ai pu travailler professionnellement dans ce domaine.
TechnoMag : Comment décrirais-tu ton style musical en tant que DJ/productrice ?
Joanna Coelho : C’est toujours une question délicate car j’ai du mal à me limiter à une seule case. On pourrait dire que c’est du hard techno, mais dans mes sets, vous entendrez également du psytechno, rawstyle, schranz, hardstyle, new rave, gabba, hardgroove, et bien plus encore.
TechnoMag : Peux-tu nous parler de ton processus de création musicale en tant que productrice ? Comment abordes-tu la création d’un nouveau morceau ?
Joanna Coelho : En général, je commence par la batterie, puis j’ajoute la mélodie. Je crée une boucle convaincante et ensuite je construis une structure de base. Après cela, je définis les mélodies, les voix et l’atmosphère générale du morceau. À ce stade, le morceau a probablement un nom en lien avec son thème. Après de nombreux ajustements, écoutes et essais, je le joue parfois en studio. Si le morceau me semble prometteur, je le soumets comme démo, sinon je continue à travailler dessus ou je passe à autre chose.
TechnoMag : Quels logiciels, équipements ou instruments utilises-tu pour produire ta musique ?
Joanna Coelho : J’utilise Ableton pour la production, avec un micro Shure et un clavier midi AKAI. Parfois, j’utilise le TD3 de Behringer pour construire des boucles pour les lives et je mappe tout ça sur APC40.
TechnoMag : Quel est ton DAW préféré et quels VST recommandes-tu ?
Joanna Coelho : Mon DAW préféré est Ableton, et parmi les VST que j’utilise souvent, il y a Serum, Vital, Rave Generator, Izotope, Ozone, Nectar et bien d’autres.
TechnoMag : Quels conseils donnerais-tu aux jeunes artistes qui souhaitent percer dans l’industrie de la musique électronique en tant que DJ/producteur ?
Joanna Coelho : Plongez dans votre amour pour la musique. Faites confiance à votre capacité à être unique et construisez votre image autour de cette singularité.
TechnoMag : Quels aspects techniques ou artistiques penses-tu qu’il est important de développer pour progresser en tant que DJ/producteur ?
Joanna Coelho : Il n’y a pas de formule magique, mais il est important d’exprimer à travers le son et l’image ce qui caractérise votre art. Nous avons tous une personnalité et un goût particuliers, et il est intéressant d’imprégner votre art de cette essence, car cela façonnera toute votre production.
TechnoMag : Quels sont tes projets et objectifs futurs ?
Joanna Coelho : J’espère pouvoir amener mes performances à un niveau supérieur et je prévois de développer un live set pour 2025.

Avec ses performances énergiques et ses créations musicales dynamiques, Joanna Coelho est une artiste à suivre de près. Son EP “Make Your Move”, à paraître sur T Minus Records, promet des sonorités hard techno incisives, tout comme son projet “Back to the Rave”. Que ce soit en tant que DJ ou productrice, Joanna ne cesse de repousser les frontières de la musique électronique, apportant une touche personnelle et authentique à chacune de ses performances. Ne manquez pas de découvrir ces deux EPs, qui incarnent parfaitement l’énergie et la passion que Joanna insuffle à son art.

Eric, le capitaine du navire TechnoMag, est développeur web, consultant SEO, rédacteur de metier, et surtout fanatique de musique ! Depuis l’enfance, il est attiré par les basses et les kicks, passant des heures à écouter et jouer sur machines pour le plaisir, avec son frère et ses amis, depuis plus de dix ans. Globe-trotteur, il a exploré des free parties sauvages et illégales jusqu’aux plus grands festivals internationaux. Dans son passé, il a aussi été VJ et impliqué dans l’organisation de soirées pas toujours vraiment autorisées. Aujourd’hui, il aime capturer l’énergie des événements pour la retranscrire aux autres, que ce soit derrière l’appareil photo, la caméra, ou en rédigeant un article. Avec quelques missions bénévoles à son actif et une association toute neuve, il rêve d’un lieu autonome où chacun pourrait balancer son set sans craindre de perdre son matos.