KĀLMAN : Une symphonie cinématique dans l’univers de la hardtechno
“Je voulais créer un pont entre deux univers qui me passionnent.” C’est ainsi que KĀLMAN décrit la genèse de son projet, né de l’envie de marier la puissance brute de la hardtechno à la richesse narrative de la musique cinématique. DJ et producteur lyonnais, il s’attache à raconter des histoires à travers ses morceaux, explorant sans cesse de nouvelles façons de toucher son public tout en restant fidèle à sa propre vision artistique.
Une esthétique unique
Derrière le nom KĀLMAN se cache Arthur, un jeune talent qui a commencé son parcours dans la musique électronique en explorant la psytrance en 2021. Fasciné par l’énergie hypnotique et l’essor croissant de ce genre, il s’est d’abord immergé dans l’univers du DJing. Cependant, très vite, il ressent le besoin d’aller au-delà des simples mix pour exprimer pleinement sa vision artistique. “Je voulais proposer mes propres trucs durant mes sets”, partage-t-il. Ce désir de personnaliser ses performances et de construire un univers sonore unique l’a conduit à se lancer dans la production musicale. Avec la montée en popularité du genre hard techno, il décide en janvier 2023, de donner naissance à KĀLMAN, un projet façonné par une envie profonde de fusionner deux mondes qui lui sont chers : la puissance de la hard techno et l’émotion de la musique cinématographique.
Avec sa production, “Call of the tribe“, il pose les bases de son univers sonore : des breaks cinématographiques, des drops très efficaces, et une énergie instinctive. Ce titre marque le début d’un voyage artistique dans lequel KĀLMAN mélange la narration musicale avec l’intensité de la hardtechno.
La signature visuelle de KĀLMAN est tout aussi marquante que sa musique. Inspiré par des maquillages vikings découverts sur Pinterest, il travaille avec sa compagne pour concevoir un look qui reflète son univers tout droit sorti d’un film. Ce choix esthétique renforce son identité et plonge le public dans un univers visuel cohérent, renforçant l’immersion pendant ses sets.
“Make the break great again “
L’un des moments important de sa jeune carrière a eu lieu au Sound Factory de Lyon. Ce soir-là, il joue pour la première fois une de ses productions. “Les gens ont super bien réagi, et ça m’a donné envie de me discipliner”, se souvient-il. Depuis, KĀLMAN consacre 5 à 10 heures par semaine à la production, bâtissant patiemment son répertoire.
Côté influences, il cite le belge BYØRN comme une source d’inspiration majeure. “C’est le boss de ce genre, chaque track qu’il fait est incroyable”, explique-t-il, évoquant notamment Ragnarok, une pièce qu’il considère comme un chef-d’œuvre.
KĀLMAN travaille principalement sur Ableton, avec une méthode bien à lui. Toujours autodidacte, il commence souvent ses morceaux par une mélodie de piano simple, qu’il enrichit ensuite d’instruments orchestraux. “Je commence toujours par le break, puis les drops. Make the break great again“, plaisante-t-il, en décrivant son approche.
Parmi ses morceaux les plus prometteurs, il mentionne Rebirth, une track ambitieuse aux trois drops distincts, qui sera dans son EP prévu pour 2025 avec le label NeoRecords.
L’avenir selon KĀLMAN
Comme beaucoup d’artistes émergents, KĀLMAN doit jongler entre création musicale et présence sur les réseaux sociaux. “Aujourd’hui, c’est 50% de musique et 50% de communication. C’est compliqué quand ce n’est pas naturel pour toi”, reconnaît-il.
Son objectif ? S’exporter au-delà de Lyon, jouer dans des lieux comme le Nexus à Paris ou à l’étranger, et collaborer avec une chanteuse pour apporter une dimension encore plus unique à ses productions. À plus long terme, il rêve de réaliser un projet narratif de plus grande envergure, où il pourrait déployer tout son talent pour le storytelling.
Malgré les défis, KĀLMAN reste fidèle à ses valeurs et à sa vision. Dans un contexte où la hardtechno tend parfois à se standardiser, il se distingue en proposant une musique authentique, enracinée dans l’émotion et la créativité.
“Si tu veux te lancer, aie un objectif et une vision claire”, conseille-t-il aux aspirants artistes. Et avec une détermination aussi forte que la sienne, nul doute que KĀLMAN continuera à captiver les foules et à repousser les limites de son art.
Note de Gazovitch
C’est en diggant sur SoundCloud que j’ai découvert KĀLMAN pour la première fois. Son morceau Crowd Madness m’a immédiatement accroché par son énergie brute et l’atmosphère qui s’en dégageait. Intrigué, je me suis empressé d’explorer toute sa discographie, où j’ai découvert une véritable cohérence artistique et une attention aux détails saisissante. Ce qui me fascine chez KĀLMAN, c’est sa capacité à transporter son public dans un univers sonore unique, qui raconte une histoire épique. Sa direction artistique, claire et super efficace, témoigne d’une maîtrise impressionnante pour un projet encore jeune. KĀLMAN est un artiste à suivre de très, très (très) près, et je suis convaincu qu’il a encore de belles surprises à nous offrir.

Gazovitch est une figure montante de la scène hard techno, à la fois derrière les platines et à la plume. Basé en France, il s’est forgé une réputation grâce à ses sets énergiques et sa capacité à transporter son public au cœur de l’essence brute et intense de la techno. Son style se caractérise par des basses percutantes, des kicks puissants et des transitions audacieuses, captivant les amateurs de techno à chaque performance.
Mais Gazovitch ne se contente pas de faire danser les foules. Passionné par l’univers de la techno sous toutes ses formes, il est également rédacteur chez Techno Magazine, où il partage son expertise et ses analyses sur les dernières tendances, artistes, et évolutions du genre. Sa double casquette de DJ et rédacteur lui permet d’avoir une vision à 360° de la scène techno, enrichissant aussi bien ses performances que ses écrits.
Que ce soit derrière les platines ou dans les pages de Techno Magazine, Gazovitch fait résonner la techno sous toutes ses formes, avec un engagement et une passion indéniables.